A-t-on déjà vu un nomade pressé?

Publié le par lae

« Aujourd’hui on a compris qu’en continuant à cheminer,

droit devant soi,

par la grâce de la sphérité,

on reviendra chez soi. »

 

Dharamsala

Dharamsala est une ville du nord de l'Inde, située dans l'État de l'Himachal Pradesh. Elle est parfois appelé la petite Lhassa car elle est la terre d'accueil du 14e Dalaï-lama, Tenzin Gyatso, actuellement en exil du Tibet.

Nous avons donc passé presque 1 mois perchées dans les hauteurs de Dharamsala, entre Mc leodGanj et Bagshu. Dernière destination d’Inde, même si elle ne devait être qu’une étape avant Varanasi. Pourtant, le sort en a voulu autrement, un entremêlement de circonstances atténuantes ont fait que nos routes se sont stoppées à Dharamsala, puis divisées pour mieux se retrouver au pays du Yéti. Peu importe, nous avons profité de ce merveilleux lieux, des montagnes, de l’inspiration bouddhiste qui s’en émane, de l’ombre du Dalaï Lama qui rôde dans les parages. Dharamsala c’est le farniente, les cascades, les ballades, un avant-goût fort agréable de ce qui nous attendait au Népal. Nous nous sommes également  frottées à la culture Israélienne, aux jeunes qui après l’armée s’évadent pour une année ou plus en voyage à travers le monde, afin de digérer ces années d’armée et de profiter de la vie. A côté d’eux, notre voyage ressemblait plus à un weekend end à la campagne. Nous avons passé de belles journées avec Dana, Golan et Stav ou encore avec Roz et John.

 

LE NEPAL

 

Chacun appréhende le Népal différemment. Ici, la nature, les traditions culturelles séculaires, l’aventure et la spiritualité se mêlent pour former un tout, bien particulier.

Pour beaucoup de voyageurs, le Népal est le paradis sur terre. Ce pays, qui s’étire entre les hauteurs de l’Himalaya et les jungles étouffantes des plaines indiennes, est celui des yaks et des yétis, des monastères et des mantras, des pics enneigés et des Sherpa, des temples et des tigres, de la magie et du mystère. Depuis qu’elle a ouvert ses frontières aux étrangers dans les années 50, cette minuscule nation rayonne d’un attrait presque mystique aux yeux des voyageurs, explorateurs et alpinistes avides de conquérir les plus hauts sommets, des randonneurs désireux de se mesurer à quelques-uns des sentiers les plus difficiles de la planète, et des hippies venus se promener au milieu des villes hérissées de temples. Si on croise encore quelques « originaux » de la première heure dans les ruelles de Katmandou, ils ont été rejoints par des hordes de randonneurs équipés de matériel dernier cri et attirés par les sentiers accidentés menant à des destinations aussi célèbres que le camp de base de l’Everest ou le sanctuaire de l’Annapurna. Certains voyageurs préfèrent, pour leur part, et nous ne surprendrons personnes en disant que nous en faisons parties, visiter le Népal à un rythme plus paisible, en admirant la vue sur les pics Himalayens, en flânant sur les places médiévales bordées de temples de Katmandou, Patan et Bhaktapur.

 

De grands changements s’opèrent actuellement au Népal. Pour commencer, ce pays n’est plus un royaume. Une décennie d’insurrection maoïste et de guerre civile a pris fin avec l’élection du parti communiste et la proclamation de la République Fédérale du Népal le 28 mai 2008 (seulement !!). Depuis, le dernier roi, Gyanendra Bir Bikram Shah Dev, a quitté le palais royal de Katmandou pour s’installer dans une modeste maison. Après des années de conflit, la paix est revenue dans les montagnes et une vague d’optimisme se répand à travers le pays. Le long processus de guérison ne fait que commencer, mais le soulagement est grand chez les Népalais.

 

Sa situation entre l’Inde et le Tibet, son isolement géographique, la diversité des groupes ethniques (60 ou plus) et de ses castes, ainsi que la multitude des langues parlées sur son territoire (près d’une centaine) font du Népal une mosaïque complexe de coutumes et de croyances qui rend difficile toute généralisation sur « le peuple népalais ». En matière de religion, les népalais font preuve d’une admirable tolérance. Le pays ne connaît pratiquement pas de tensions religieuses ou ethniques. Habituellement de bonne humeur et patients, les Népalais sourient facilement et se mettent rarement en colère bien qu’ils aient aussi une réputation de combattants farouches. La vision du monde népalaise est dominée par la prière, les rituels et le sentiment de proximité des dieux, considérés comme des êtres vivants qui peuvent directement influencer les affaires humaines. Les Népalais perçoivent du divin partout, du namaste, la salutation qui signifie littéralement « je salue le divin en vous », aux esprits et divinités présents dans les arbres, les cols de montagne, les confluents de rivières sacrées et les pics montagneux.

Katmandou

« Om Mani Padmé Hûm »

Pour bien des voyageurs, l’arrivée à Katmandou provoque un véritable choc. Les yeux, le nez, les oreilles sont assaillis de toutes parts, qu’on se faufile en rickshaw dans le dédale de la vielle ville, qu’on s’émerveille devant les sanctuaires de Dubar square ou qu’on tente d’échapper aux rabatteurs et marchands ambulants de Thamel. Tout contribue à rendre l’expérience exceptionnelle, enivrante, mais aussi parfois épuisante. Pourtant, Après l’Inde, le Népal représente une destination balnéaire sans égal ! Beaucoup de similitudes, « same same but different », mais largement moins oppressant, bien plus facile à vivre et à apprivoiser.

Katmandou est la plus grande ville du pays, et la capitale népalaise est souvent paralysée par des troubles d’ordre politique, des coupures d’électricité et des embouteillages apocalyptiques. Son urbanisme est anarchique et elle ne fonctionne que grâce à la patience et à la sérénité de ses habitants. Une promenade dans les petites rues vous fera cependant découvrir son extraordinaire patrimoine culturel et artistique, ses temples cachés parés de guirlandes d’œillets, les cours ou sèchent des piments et le riz, et ses minuscules ateliers.

Katmandou reste notre fief, notre haut lieu de résidence, notamment au Katmandou Garden House, caché dans les hauteurs de Paknajol a quelques minutes de Thamel. Nous aurions pu choisir le quartier de Dubar Square et Freak street, anciennement rue hippie par excellence, là où tout a commencé, là où Charles Duchaussois organisait sa lune de miel avec l’héroïne, l’Opium et ses multiples « flash ». Après avoir résidé une nuit dans une guesthouse délabrée à la moquette inchangée depuis plus de 20 ans et l’absence d’eau et de lumière, nous nous sommes installées à Paknajol, bien plus paisible, bien plus enivrante. Katmandou ne se visite pas en une semaine, il faut se laisser imprégner, se laisser vivre au rythme népalais, contempler, admirer, il faut se perdre dans les ruelles cachées, acheter dans les marchés improvisés, négocier encore et toujours, et, enfin, entrevoir la possibilité de partir s’isoler dans les montagnes aux cimes enneigées. Après tout, pourquoi se presser quand on a tout notre temps ?

Nous avons passé de belles soirées sur le toit de notre guesthouse, à jouer au dés et à refaire le monde avec Léo, jeune auvergnat en plein questionnement nourrit d’une énergie incroyable, à parler de l’Allemagne avec Matthias qui est parti affronter l’Everest, à argumenter sur le Bhoutan avec Joséphine, à parler de la vie en Yourte avec Pierre (qui a l’art de vous convaincre rapidement !), à faire la fête avec Julien et Thomas, à s’embrouiller avec  Zouhir (cette manie que les gens ont de se sentir persécutés si l’on n’est pas d’accord avec eux est épuisante !!), à parler du transsibérien et de tour du monde avec Alexandre, à échanger sur le Tibet, sur la vie et la recherche de soi avec Jacques, à parler photos et voyages avec Florent ou à s’abreuver des histoire de Cyril et Aymeric sur l’ascension d’un col à 8000m d’altitude. Et puis, nous avons chaperonné Lilie, qui est venue passer 10jours à cent à l’heure avec nous, en combattant ses démons intérieurs avec brio et en s’ouvrant à un monde encore inconnu, le monde du voyage, de la remise en cause de ses automatismes, le monde de la différence, culturelle, sociale, culinaire, religieuse. Elle en parlera certainement mieux que moi dans un prochain post, mais ces 10 jours scellent d’autant plus  cette belle amitié qui nous unie depuis maintenant 8 ans.

Après s’être baladées en long en large et en travers dans Katmandou, nous avons fait nos sacs, acheter nos barres céréales, et nous sommes partis pour Pokhara, Léo, Lilie Sarah et moi-même, sans guide mais avec une carte soigneusement étudiée, sans porteur (à chacun sa croix non ?), base de départ des trekkings pour les Annapurna.

 

« S’extraire de la marche du monde,

contempler le siècle en se tenant loin de sa rumeur,

tendre vers l’excellence, côtoyer l’universel en s’adonnant à l’anecdotique,

le tout dans la compagnie de la beauté. »

 

Nous avons finalement marché 5 jours consécutifs, et passé 4 nuits sur place dans des Lodge, des sortes de maisons d’hôtes sur les chemins de randonnées, accédant par la même à la vie en famille dans la ruralité népalaise. Nous sommes partis à 1000m d’altitude de Nayapul, puis fait 3 jours d’ascension dont les 3300 marches à flanc de montagne qui rejoignent Tikedhunga à Nangathanti. Une réelle torture qui vaut bien évidemment l’effort, mais comme toujours, je me demandais, escaladant ces marches parfois sous la pluie, ce qui pouvait bien pousser les hommes à s’infliger tout cela. Scotchée à Gorepani dans la famille de Yubika, nous avons récupéré des forces pour l’ascension de Poon Hill à 3200m d’altitude le lendemain matin avant le lever du soleil, soit départ à 4h30. C’est de la haut, et après presque 3 jours de montée éreintante que j’ai compris l’ampleur de ce qui nous attendait. Malgré le fait que nous soyons en période de mousson, donc la pluie bat de plus en plus, elle tombe sur nous sans prévenir remplissant les routes d’eau, elle accompagne nos belles journées de randonnées nous confrontant à des hordes de sangsues qui nous grimpaient dessus. On se serait cru dans un film d’horreur, et je peux vous dire que les 500m d’altitude qu’il nous restait à franchir, malgré la douleur et l’abrupte de la falaise, nous les avons fait au pas de courses quand nous nous sommes rendues comptes que des dizaines de sangsues tentaient de percer nos chaussures pour se faufiler sous nos chaussettes et nous pomper le sang jusqu’à épuisement. Beurk. Pour revenir au fait que nous soyons hors saison, malgré la pluie et les sangsues maléfiques, c’est aussi la chance de se balader dans ces montagnes seules, sans croiser trop de touristes, profitant des prix hors saison, et d’une nature silencieuse et sauvage. C’est donc à 5h30 du matin que nous avons admiré le lever du soleil sur la chaîne des Annapurna, dévoilant ainsi des cimes culminant au-dessus des nuages, dont l’Annapurna sud (7273m) et le Machhapuchhare (6997m). De là, le spectacle entre en piste. C’est magique tout simplement, les mots ne suffiront pas à exprimer ce que nous avons réellement pu ressentir à ce moment-là, mais un élan d’harmonie face à cette nature imposante, on se sent petit, futile, éphémère. Même les photos sont une sale parodie de la beauté des montagnes népalaises.

 

Après avoir combattu les sangsues, après avoir monté 3300 marches, après avoir marché sous la pluie, le soleil, nous sommes revenues à Katmandou. Et puis Katmandou a ses secrets bien gardés, Dubar  square, Patan, Bodhnath, Bhaktapur, Thamel, les petites places, les temples, les marchés. Nous allons et venons, nous marchons sans but ou nous nous décidons d’aller au cinéma, de faire un tour au centre commercial, de zoner à l’OR2K, de fumer la shisha, de manger des momos au restaurant tibétain, d’écouter un concert au reggae bar, ou tout simplement d’aller bouquiner au « Dream Garden ». Quelques jours suffisent, une proposition se fait, pourquoi ne pas partir avec Madhu dans sa famille dans un petit village a quelques heures de Katmandou ? Ah oui, Madhu c’est THE man de la guesthouse, il est là, il rend service avec un large sourire, et s’incruste parfois dans le jardin pour discutailler de tout et de rien. C’est tellement simple, bien sûr que l’on vient !!

Sunkhani

« C’est toujours dans cet ordre-là que les architectes devraient travailler :

chercher d’abord un endroit où poser la fenêtre,

construire la maison ensuite ».

Nous voilà re-re-reparties pour de nouvelles aventures, et pas des moindres. Tout aurait pu se passer comme prévu… ou pas…! Alors évidemment, ces chers bus locaux (oui je sais, je râlais des bus touristiques dans un précédent post, mais il faudrait voir de ses yeux les bus locaux pour comprendre parfois le désespoir dans mes mots) fidèles à eux-mêmes, c’est-à-dire blindés, les uns sur les autres, avec des télés au milieu de l’allée, des gens debout, mieux vaut bien trouver sa position dès le départ. Bref, premier arrêt, certaines personnes descendent et vont se caler sur le toit. J’entends déjà les « Ohh » et les « Ahh ». Ben oui, c’est comme ça au Népal, quand il n’y a plus de place, il y en a quand même. Tout est possible ! Finalement, le toit semble pas mal, si on sait éviter les fils électriques qui pendent et les branches qui s’accrochent dans vos cheveux ou sur votre t-shirt. L’excitation sera de courte durée… une goutte… une autre… merde il pleut ! Et il pleut bien !! On redescend, et s’insère dans le bus, un pied sur une télé, l’autre sur les pieds du voisin, en équilibre. Le bus n’avance plus, il pleut fort et… il semble que le béton ne soit pas encore arrivé au Népal. Les routes en terre… la mousson… je vous laisse faire l’addition. Le bus s’embourbe. On abandonne, on récupère notre sac, et on est parti pour 3h de marches népalaises. Soit en réalité 5h de marches pour tout un chacun.  Evidemment, dès que l’on commence à marcher, le soleil revient et il fait 30 degrés. Apparemment, le « destin » se joue de nous. Nous marchons donc tout se chemin, nous passons 4 jours merveilleux en compagnie de la grande famille de Madhu, dans le village de Sunkhani, enfin le village… Levées à 6h30 tous les matins, quelle étrange sensation de voir les gens au réveil si énergiques et d’avoir l’impression d’avoir loupé une partie de la journée alors qu’il n’est que 6h30… Bien évidemment couchées à 21h30, à la bougie. Dhal Bat sur Dhal Bat, discussions, apprentissage du népalais, admiration des lucioles une fois la nuit tombée. Pas grand-chose à faire et à la fois pas le temps de s’embêter, nous avons vécu 4jours authentiques dans une famille charmante et accueillante, aux coutumes et aux préoccupations si éloignées des nôtres… Cela nous a permis de recharger nos batteries, de puiser un peu dans la Pachamama, de se retrouver. Le retour fut autant chaotique, pour le coup le bus n’est jamais venu, nous avons donc marché 7h pour revenir à pied sur Katmandou, ce fut long mais plaisant malgré tout.

 

De retour sur Katmandou, il y a énormément de sites à visiter, malheureusement payant pour la plupart. Sachez néanmoins que tout se négocie ici, même le ticket pour l’entrée sur un site. On râle un peu, avec le sourire, et tout passe. Nous avons donc élu domicile à Paknajol, au nord de Thamel, quartier dynamique et vibrant sans aucun doute. Dubar square, avec ses ruelles aux maisons basses et ses fenêtres en bois ouvragé, la vieille ville constitue de loin le quartier le plus intéressant. Swayambunath, perché sur une colline, ce temple bouddhiste est sans doute l’un des lieux de culte les plus anciens de la vallée (2000ans), plus communément appelé the « Monkey temple ». Un nom dû à la communauté de macaques facétieux qui habite les lieux. Un grand stupa régit les lieux, où nous voyons les fidèles tourner autour en psalmodiant des mantras.

Le stupa existe dans toutes les civilisations bouddhistes. Il prend des formes et des noms différents suivant les époques et les pays mais le symbolisme de base est immuable. Quand le bouddha historique partit en Parinirvâna, son corps fut incinéré et ses cendres partagées en huit. Ainsi apparurent les huit premiers stûpas, chacun en relation avec un épisode de la vie du bouddha. Il symbolise les cinq éléments et il convient d’en faire le tour dans le sens des aiguilles d’une montre, sens giratoire qui est celui de l’univers. Sa base cubique représente la terre, la demi-sphère qui s’y appuie l’eau, le feu est symbolisé par une pyramide, tandis que l’air prend la forme d’un demi-cercle tourné vers le haut. Les deux yeux peints sur les quatre faces des stûpas newars sont ceux Dhyanis Bouddhas et le chiffre 1, qui ressemble à un point d’interrogation, signifie l’unité du bouddha primordial.

 

Vous pourrez également vous balader vers Patan (Lalitpur), nommée « la cité de la beauté » est la plus ancienne de la vallée. Patan est l’une des seules villes au monde où le bouddhisme y est pratiqué depuis ses origines. Ici plus qu’ailleurs, nous avons pu découvrir l’extraordinaire complexité de la communauté newar, en parcourant à pied un dédale de ruelles et de cours intérieures qui recèlent de temples bouddhistes.

Nous avons également passé une journée à Pashupatinath, au bord de la rivière Bagmati, la plus sacrée des rivières au Népal. C’est un des hauts lieux de culte hindouiste et représente la maison du dieu Shiva. Les femmes viennent s’y purifier et revêtir un nouveau sari à la fin de chaque cycle menstruel et pendant les fêtes. A droite et à gauche du pont, il y a les ghâts de crémation. Chaque jour, environ 80 corps y sont brûlés. C’est un espace particulier avec une ambiance particulière, à la fois de deuil et de recueillement.

Bodhnath, situé à 6km de Katmandou, possède le stûpa le plus célèbre du monde. Tout autour s’est développé un village, qui s’est agrandi après l’exil massif des Tibétains en 1959, devenant ainsi, avec Swayambunath, le principal sanctuaire du bouddhisme tibétain dans la vallée. Au cours de ces dernières années, les monastères s’y sont multipliés (plus de 40 aujourd’hui), et Bodhnath est devenu le lieu de prédilection des nationalistes tibétains et des occidentaux bouddhistes. Supportant mal de voir se développer un bastion pro tibétain à leur porte, les autorités chinoises ont obtenu du gouvernement népalais la mise en place, en 1990, d’une réglementation plus sévère en matière de droit d’asile.

Enfin, Bhaktapur, « la ville des dévots » dont les ruelles, aux allures de musée à ciel ouvert, conservent précieusement un parfum médiéval. Bhaktapur est aussi le « village du riz », donc une zone essentiellement agricole où les paysans se partagent entre leur terre et la vie dans la cité. L’absence de circulation en fait un havre de paix, et contraste avec le tohu-bohu et les gaz d’échappement qui polluent les grandes artères de Katmandou. Nous nous y sommes promenées le 21 juin, jour de la fête de la musique. Avec amusement, nous avons assisté à un concert organisé par l’alliance française, ou nous avons pu admirer népalais et népalaises chanter du Edith Piaf ou du Francis Cabrel ( Franciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!!). Un vrai régal, et une certaine joie d’avoir pu fêter cette fête de la musique si chère à nos yeux !

 

D’ici 10 jours nous aurons quitté le sol népalais. Déjà. Le temps court parait-il. Nous profitons de ces derniers instants, de ces dernières rencontres, de l’esprit népalais « shanti shanti » qui s’émane d’ici, finalement c’est plutôt paisible comme vie. Katmandou a l’art de vous assoir sur une banquette et de vous faire siroter un Chya toute la journée profitant du farniente.

Publié dans Inde-Népal

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L
<br /> Quel plaisir de te lire à nouveau, et d'autant plus depuis que j'ai goûté moi aussi à cette aventure. En te lisant j'ai comme le sentiment d'être Alice aux pays des merveilles lorsqu'elle se<br /> réveille à la fin : j'ai été accroché par ce merveilleux conte que tu nous narres depuis maintenant 6mois, puis à un moment je suis tombée dans ce conte, je l'ai vécu et à présent, je me suis<br /> réveillée et je poursuis ma lecture pour voir la suite de ce conte...<br /> Je me dis aussi que 10jours c'était vraiment court, il y avais encore pas mal de jolies rencontres et de trésors à découvrir...j'aurais adoré le village de Madhu et PAshupatinath!!! Une prochaine<br /> fois peut-être ^^<br /> Je t'embrasse bien fort ma toute belle, et j’attends le prochain chapitre ;)<br /> <br /> <br />
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F
<br /> génial ton article ma chérie<br /> j'adore la façon dont tu racontes les choses<br /> bisous<br /> maman<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Ahhhhhhh...<br /> Trop beau Laé.<br /> Le Nepal! Laé<br /> A Kathmanduuuuu non c'eri piùùùùùùùùùùùù<br /> Bisous<br /> <br /> <br />
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