"Toute ressemblance avec despersonnages existant ou ayant existé serait fortuite"

Publié le par lae

 

 

Il s’en est passé du temps depuis le dernier article. Plus d’un mois même. Pourtant, ça passe à une vitesse rocambolesque. On vit, on croque chaque instant, on en profite au maximum, on partage, on rencontre, c’est magique. La magie de l’Inde opère sans artifice. Comment rattraper ce mois de silence ? Comment vous raconter toutes ces rencontres, tous ces Cay, tous ces naan au fromage, ces masala dosa, ces photos prisent sur le vif, ces gens qui nous interpellent, ces vaches que l’on ne voit même plus qui squattent les rues, ces trajets interminables, ces guesthouses accueillantes, ces paysages incroyables, ces fruits aux saveurs d’ailleurs, ces lassis délicieux, ces choses improbables qui nous marqueront à jamais ( Je vous ai dit que nous avions fait de la figuration pour un film bollywood payé 500 roupies les 24 heures ?), bref. Je ne peux que vous inviter à venir voir par vous-même, à venir gouter ces parfums de gingembres et de jasmin, à parfaire votre anglais « indien style », à marchander…

 

RAMESHWARAM

Après Madurai, nous sommes parties pour Rameshwaram, espérant retrouver le vent de calme qui régnait sur Tiru. Rameshwaram, est un centre de pèlerinage majeur pour les indiens qui viennent admirer le temple et se faire bénir par son eau sacrée. Sur la pointe est de l’Inde, faisant face au Sri Lanka, la ville en elle-même est petite et poussiéreuse, peuplée de saddhus et de pèlerins pieds nus. Quelques jours nous ont suffi pour nous imprégner de ce lieu magique et pour se balader sur les plages des villages de pêcheurs. On les a cherché les touristes… introuvables dans le coin. On allait bientôt quitter le Tamil Nadu, On se rapprochait du sud et des plages du Kerala, du tourisme et des back waters. Après s’être fait prendre en photo par à peu près tout le village, après avoir répondu aux questions des femmes, après avoir vu les brahmanes défiler dans la rue accompagnés des policiers en uniforme eux aussi pieds nus et implorant Shiva, nous avons levé l’ancre pour Kannyakumari, la pointe par excellence de l’Inde. Par d’autre moyen pour relier Kannyakumari que leur bus gouvernementaux… et 9h de trajet. On s’est dit qu’on n’allait pas survivre, et puis finalement tout s’est plutôt bien passé. Mon voisin m’a offert cacahuètes, raisins, oranges, m’empruntant en échange mon MP3 ou Radiohead et les Rolling Stone tournaient en boucle…

 

KANNYAKUMARI

Kannyakumari est le point le plus méridional de la péninsule de l’Inde, et le point de rencontre de 3 mers : Le golfe du Bengale, la mer d’Arabie et l’océan Indien. En plus de son importance en tant que centre de pèlerinage hindou, un des charmes du lieu consiste à contempler le lever du soleil sur le golfe du Bengale, et le coucher du soleil sur la mer d’Arabie, sans bouger de place.

A peine arrivée, nous allons nous promener sur la jetée pour admirer le coucher du soleil. Nous revoyons pour la première fois depuis Pondichéry des touristes, des vrais. A vouloir faire des économies, nous déchantons rapidement quand nous retournons dans notre chambre d’hôtel. L’hôtel est miteux, digne d’un film d’horreur (cf. Hostel ou Rec), notre voisin de balcon, un exhibitionniste excité nous propose de venir boire un coup dans sa chambre… non merci hein, et pour couronner le tout nous passons la soirée accompagnée des cafards et insectes maitres des lieux. Sans télé. Avec l’autre fou à poil sur son balcon. Glups. Nous y passons quand même 2 nuits (on s’obstine un peu je vous l’accorde…) en se jurant «  plus jamais ». Nous passons 2 jours à K., 2 jours rythmés par la visite du temple ou un initié nous a pris par le bras et nous a fait la visite (moyennant Bakchich) du temple en long large et en travers. Quelques prosternations et points sur le front plus tard, nous avons également visité le mémorial Vinekananda en bateau, rencontré des saddhus new génération et parlé avec une femme qui nous raconte le tsunami de 2008 et nous offre des bagues de pieds.

 

Nous quittons donc notre cher Tamil Nadu, ses jupettes et ses moustaches pour rejoindre le Kerala et ses plages splendides.

 

LE KERALA

            Le rythme paisible et posé du Kerala est aussi contagieux que l’agitation des métropoles indiennes. A peine on pose le pied sur cette longue bande verdoyante que nous sentons un air de vacances qui nous envahit : le Kerala est une bande de terre étroite, nichée entre la mer d’Oman et les Ghats occidentaux, est l’un des plus beaux états du pays.

            Sur un houseboat confortable et élégant vous traverserez d’innombrables rizières, cocoteraies et petits villages bucoliques. Plus au sud, les plages paradisiaques de Kovalam et de Verkala accueillent les amoureux du soleil à la croisée des chemins entre le vert des arbres et le bleu de la mer.

KOVALAM

Kovalam s’est vu décerner le titre peu enviable de destination touristique la plus développée d’Inde, mais sa plage a du mal à compenser l’urbanisation excessive du bord de mer. Découverte par les routards dans les 70’s, elle est devenue une mine d’or pour les tour-opérateurs européens à la recherche de la nouvelle Goa, qui déversent des flots de touristes dans ce village de pêcheurs naguère paisible. Nous avons néanmoins eu la chance de profiter du charme de Kovalam hors saison, lorsque les prix astronomiques redescendent et que les rabatteurs et voyeurs semblent entrer en hibernation. 2-3 jours de plage, de farniente, de plage et de plage. On a testé tous les bars du bord de mer, on a enfin pu boire de la bière dans des mugs en écoutant les Beatles et vu le sunset tous les soirs.

VERKALA

Accrochée à flan de falaise, la vue des multiples pensions et restaurants nous a coupé le souffle plus d’une fois. La bande de sable doré se blottit au pied des falaises vertigineuses, tandis que du Bob passe inlassablement dans les bars. Cette station balnéaire décontractée du Kerala demeure un endroit de choix ou s’attarder  quelques jours voire quelques semaines, en restant vigilant aux courants violents de ses plages considérées comme les plus dangereuses de la région. Nous avons été accueillie en couchsurfing chez Ali et ses collocs, bijoutiers du Rajasthan, apprendre à faire les Chappattis et nous avons pu papoter déci delà avec quelques indiens, toujours les même questions qui reviennent, la condition de la femme, les occidentales en maillot de bain, l’alcool… Charmant petit coin tranquille qui donne un arrière-goût de l’arrivée prochaine à Goa, quelques hippies vieilles générations s’accordant au Yoga et à la méditation sur la plage face au coucher de soleil. Encore une fois, chaleur, plage, sunset, shopping et ballade sur flan de falaise ont été de mise. Nous avons même passé une soirée à manger des pizzas en regardant « Slumdog Millionnaire » profitant de l’occasion pour parfaire notre anglais. Nous n’avons cependant pas trop trainé, et nous avons rejoint Allepey pour faire du back waters en amoureuse.

 

ALLEPEY

Comme dans une Venise miniature, les rues d’Allepey longent un réseau de canaux qui se jettent dans des grands cours d’eau de la région. Point de départ pour explorer les fameux Back Waters, sur un réseau de rivières, canaux et lacs.

 

LES BACK WATERS

Les back waters du Kerala, joyaux de la région, serpentent dans toutes les directions à partir d’Allepey. Après avoir tenté l’expérience, les sillonner en Houseboat laisse des souvenirs impérissables. Naviguer sur les back waters, un réseau de 900km de canaux qui suivent le littoral et sinuent à l’intérieur des terres constitue l’un des principal attrait du Kerala. Bien avant l’apparition des routes, ces cours d’eau servaient de voies de circulation et pour beaucoup de villageois, la barque reste le principal moyen de transport. Un circuit sur les back waters traversant des lacs peu profonds, bordés de palmiers et parsemés de filets de pêche chinois emprunte d’étroits canaux ombragés. En chemin, on découvre des villages isolés où la vie rurale continue comme jadis.

La première surprise fut en arrivant à la guesthouse d’Allepey ou on se serait tout simplement cru à la maison. Très belle guesthouse s’aménageant autour d’un jardin ornés de coussins et de plantes, tous les hommes squattant la salle TV afin de suivre un match de cricket, nous, dehors, à profiter de l’endroit en écoutant de la minimal mixé par un jeune indien qui nous raconte la furie des fêtes de noel en ce même lieu. Le rendez-vous est fixé pour Goa. Dans la foulée, nous bookons notrebackwaters trip pour le lendemain. Nous avons profité en duo de ces magnifiques paysages en « houseboat » perché sur le toit du bateau a siroté une noix de coco en mangeant des bananes fries, ou allongé dans l’espace inférieur à regarder le paysage qui défile en bouquinant un bon bouquin. Ces Houseboats sont en fait des barges à riz aménagé, qui représentent jusqu’à présent notre plus grosse dépense (Ce trip nous a coûté 5000 roupies a deux, soit environ 40euros par personnes pour 24h de balade en duo, petit dej, lunch, gouté et dinner inclus, accompagnée d’un cuisinier personnel et du navigateur) mais nous ne le regrettons pas ! Glissant lentement au fil de paisibles canaux bordés de cocotiers, nous avons savouré une authentique et délicieuse cuisine Keralaise, nous nous sommes laissées bercer par l’eau la nuit durant, sous un ciel étoilé à 1000 lieues du tumulte de l’Inde.

 

KOCHI (COCHIN)

 Kochi la sereine a attiré marchands et explorateurs sur les côtes pendant plus de 600 ans et est aujourd’hui le témoignage vivant d’un passé sans pareil. Nulle part ailleurs en Inde nous trouverons un tel amalgame de gigantesques carrelets chinois, une synagogue de 400ans, des mosquées anciennes et des demeures portugaises bâties il y a 500 ans côtoient les vestiges du Raj Britannique. C’est un endroit charmant caractérisé par sa sérénité et un parfum de l’ancien temps qui flottent dans les rues ou circulent plus de chèvres que de rickshaws.

Dernière étape avant d’aller accueillir Xavier, le fanfaron parisien rencontré en Thailande, à Bangalore, qui a pris son billet d’avion pour parcourir un bout de route indienne avec nous pendant un peu plus d’un mois. Nous avons quand même tenté la plage… à 2h du centre ville, et la vie suit son cours doucement à Kochi, entre discussion autour d’un Cay avec l’un des marchands de bijoux dont sa boutique faisait face à notre balcon, premier cours de conduite de rickshaw et remontage de bretelles par le gérant de l’hôtel qui s’est pris pour notre père 3 jours durant (ex : « Vous allez ou ? Vous rentrez à quelle heure ? Le garçon indien avec qui tu parlais n’est pas une bonne fréquentation ! Ce soir il ne faut pas sortir tard, c’est mal fréquenté ici … » etc etc.). Comme si on avait des comptes à rendre ! Un peu envahissant le papi mais très gentil et très serviable. (il nous a quand même filé des chaises longues à installer sur le balcon). Kochi se termine par la rencontre de Théo et Alexis, deux parisiens vivants à Delhi depuis quelques mois, à passer la soirée sur la terrasse en papotant de l’Inde et de ses mystères. Nous repartons pour Bangalore en train, un long trajet de 8h nous attend.

 

BANGALORE

Le choc n’aura jamais été aussi brutal qu’en arrivant à Bangalore. Le train a, à son habitude, 2h de retard, nous avons pu discuter avec nos voisins pendant quelques heures, et à peine la cigarette allumée sur le devant de la gare au niveau du parking qu’un flic débarque et réclame à l’Indien qui nous orientait 2000 roupies car il est soit disant interdit de fumer ici. Nous arrivons quand même à esquiver cette situation aberrante un peu hallucinée. Nous voila dans le rickshaw qui nous conduit à la guesthouse. Arrivée sur place, nous déchantons en un quart de seconde, ahurie par le paysage morbide et glauque environnant. Merci le « Petit Futé » de conseiller des hotel dans des endroits aussi lugubres. Nous tournons un peu en rond, ne sachant pas trop quoi faire, et la un conducteur de rickshaw nous accoste pour nous parler d’un « super hotel pas cher et super génialement bien ». Fatiguée nous acceptons d’aller voir son trou à rat moisi, et la rencontre se terminera en coup de sang quand il nous proposera de payer la moitié de la chambre mais de la partager avec nous. Je crois qu’il n’a pas eu besoin d’en dire plus, voyant ma tête virant au blanc puis au rouge puis au vert puis au noir, la main devant la bouche, les yeux exorbités, je suis partie en furie en agitant les bras et en criant au scandale. Nous avons finit dans un hotel que nous avons cherché 1h puisqu’évidemment il avait changé de nom, en se réveillant le lendemain matin et en s’étonnant que la réception ait disparue. Les travaux qui avançaient dans l’hotel ont fait que le lendemain matin tout le rez-de-chaussé avait disparu et n’était que ruine parmi ruine, et je peux vous dire que ça fait bizarre ! Nous avons quand meme fini par en rire, mais l’arrivée à Bangalore, trop brutale et violente, nous a poussée à partir dès le lendemain pour Mysore, avec Xavier.

 

MYSORE

Nous qui avions préparé Xavier à l’Inde, ses bus, ses habitudes, nous sautons dans un super bus avec clim (ce qui ne nous était jamais arrivé jusqu’à présent !) pour 3h de route en direction de Mysore et de son palais. Plutôt confortable, nous profitons a fond des sièges inclinables et de l’absence de foule.

Siège historique des Maharajas, Mysore est une ville au rythme nonchalant aux innombrables vestiges royaux, marchés animés et ses habitants sympathiques. Centre prospère de production de soie, de bois de santal et d’encens.

Palais somptueux, sculpture, jardins, statues, temples, peintures, nous rêvons d’un temps passé aux allures d’Aladin. Nous nous baladerons dans un marché énorme aux mille parfums et mille couleurs, picorant du raisin et craquant pour des parfums authentiques de jasmin et d’encens. Mysore, charmante petite ville éteinte au moins 3h par jour (merci les coupures d’électricité), ou le rythme de vie est paisible et les gens souriant. Bien mieux que Bangalore, sans regret.

 

UDUPI

Pas trop chauds à l’idée de repasser par Bangalore pour relier Goa, nous décidons de rejoindre la côte et de s’arrêter à Udupi, qui semble être un bon compromis. De toute façon tout nous aurait semblé être un bon compromis tant que l’on ne retournait pas à Bangalore.

Udupi abrite le temple de Krishna datant du XIIIe siècle qui attire des milliers de pèlerins hindous l’année durant. Entourée de 8 monastères, ce beau sanctuaire bourdonne d’activités entre les musiciens qui jouent à l’entrée, les éléphants à disposition pour les pujas et le va et vient permanent des fidèles.

Nous avons pu profiter d’une belle plage (et des batailles de boue cf photo) presque déserte (mise à part les chameaux), du temple de Krishna en arrivant pile à l’heure des fidèles et de leurs rituels religieux, et de repos pour quelques jours avant l’arrivée à Goa et le trajet en train. C’est clair que même 4h de voyage, par n’importe quel moyen de transport, que ce soit train, bus ou autre, est éreintant au possible.

 

GOA

            Versez une dose de spécialité culinaire d’influence portugaise, deux doigts d’architecture datant de l’ère coloniale, colorez d’hindouisme, d’islam et de catholicisme, relevez le tout de quelques soirées festives et vous obtiendrez un mélange délicieux, puissant, qui s’est avéré fatal à beaucoup d’étrangers n’ayant pu se résoudre à quitter les eaux cristallines de Goa depuis les 60’s.

            L’évènement historique le plus notable à Goa, dont les effets se font toujours sentir aujourd’hui, fut probablement l’arrivée des portugais en 1510, bien décidés à contrôler la route des épices grâce au port et aux voies maritimes naturelles de Goa.

            Goa possède aujourd’hui le revenu par habitant le plus élevé du pays, et des taux d’alphabétisation et d’accès aux soins médicaux relativement élevés. L’agriculture, la pêche, le tourisme et les mines de fer formant la base de son économie .L’héritage portugais, bien que de plus en plus discret, est encore omniprésent à Goa : architecture, cuisine, églises et même la langue sont teintées de lusitanisme.

            Nous avons élu domicile dans une charmante guesthouse a 600 roupies la nuit un peu excentré entre le calme de la plage et le tumulte de la rue, au nord de Goa, à Calangute, jouxtant la fameuse plage d’Anjuna. Au nord de Goa se trouve le coeur de l’action : boutiques, activitéset ce qu’il reste des légendaires raves de Goa. De sublimes plages quasi désertes alternent avec des cités balnéaires très sophistiquées, accueillant ce qu’il faut de restaurants, hotels et prestataires d’activités nautiques.

            Nous avons pu gouter un chouia de fête le soir de la pleine lune sur Anjuna au Curlie’s, avec pas mal de monde et principalement des jeunes indiens habitants mumbay, de la bonne musique, et des boissons a prix raisonnables. Je n’ai personnellement pas été transcendé par Goa, l’ambiance, les prix, les plages. Nous étions au nord afin de profiter un peu de la fête si fête il y avait, mais il parait que les plages du sud sont définitivement les plus belles. Le seul hic c’est que d’un bout a l’autre de Goa on peut mettre facilement 3h voire plus. Pas question de mettre 6h pour aller sur une plage. Nous avons quand même explorer les plages environnantes, Baga, Anjuna, Calangute, Morjim, Asvem, Arambol entre autre, et le marché du mercredi aux faux airs de hippies, qui parait être en fait un lieu plus attrape touriste qu’autre chose. Malgré tout, ça nous a fait du bien d’être « libre », de pouvoir sortir après 21h, de voir des indiennes en minijupe et en maillot, des couples s’embrasser sur la plage, et de faire la fête en inde en pouvant boire un peu d’alcool ! Sinon, c’est clair que ce n’est en rien représentatif de l’Inde, mais en rien du tout du tout.

 

 

Publié dans Inde-Népal

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T
<br /> Ouai ouai ouai, bon nous sommes plongé dans l'Inde tel qu'elle est, merci pour ces détails historique, culturel, culinaire. On voit que les péripéties sont de mise mais que serait un voyage sans<br /> ces aventures. Effectivement, par ton illustrations de GOA tu nous montre comme quoi les années Hippies "ont pu" devenir au dela d'une manière de vivre, un marketing dévorant, une idéologie<br /> commerciale qui ne correspond plus aux valeurs initialement pensées, vécus et alternatives qu'elles représentaient. Néanmoins, l'aspect positif reste tout de même la survivance (je sais pas si<br /> c'est français, mais tu as l'habitude ;)) d'une autre façon de vivre ensemble. Autrement, le prochain projet que tu pourrais avoir serait de compiler tout ces écrit jusqu'à la fin de ton voyage et<br /> d'en faire un livre avec bien entendu la marque de fabrique du MPC crew 19ème style "la revendication d'un monde plus juste" le tout illustré par le pluriculturalisme dont tu seras et es deja<br /> baigné à travers cette découverte d'une partie du monde. Rapel toi le 14 juin 2003 nous avons scellé un pact "changer le monde" (et c'est écrit sur la porte de mon armoire). Enfin c'est une idée<br /> made in TITI, tu n'en es pas la mais en tout cas continue de retranscrire toutes ces expériences, souvenirs, témoignages qui d'une part nous font rêver et voyager et aussi marque à l'encre noir une<br /> aventure qui constituera ta personne à jamais. Dernier point, les vaches ne doivent pas disparaitre de ton champs de vision même si l'habitude est grandissante, elles sont et resterons le symbole<br /> de la "force tranquille" (un délir pour le délir ;))) gros bisou ma tite maminette, impatient et déjà heureux de te lire.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> géniale comme d'hab bisous<br /> <br /> <br />
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P
<br /> C'est toujours aussi chouette de te lire, d'être avec toi, de t'accompagner dans tes péripéties et tes belles aventures. Tu continues à vivre et à voir du pays et des gens et tu me donnes toujours<br /> autant envie d'aller découvrir ce beau et intrigant pays. Merci, j'ai vraiment l'impression de lire un très agréable roman qui me décrit tellement bien les lieux et les gens que cela en devient<br /> très réel!!!<br /> <br /> <br />
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